Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de football (CAF) est candidat pour un second mandat à la tête de l’instance faîtière du football africain dont la présidentielle se tiendra en mars 2025.
Motsepe repart pour une nouvelle conquête. Après bientôt quatre ans passés et un bilan qui parle plutôt pour lui, la CAF a annoncé la candidature pour les prochains élections de son actuel patron : « Suite aux demandes de nombreux présidents d’Associations Membres de la CAF, de présidents d’Unions Zonales et d’acteurs clés, le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a finalement accepté de se porter candidat à l’élection présidentielle de la CAF prévue en mars 2025 », a indiqué l’instance dans un communiqué ce vendredi.
Le bilan de Patrice Motsepe
Arrivé en mars 2021, le Sud-africain a apporté des révolutions significatives dans le monde du football africain notamment avec l’augmentation de la dotation du vainqueur de la CAN qui est passée de 4,5M€ à 6,3 millions d’euros soit une hausse de 40% qui a été aussi appliquée à toutes les autres compétitions de la CAF. Patrice Motsepe est également à l’initiateur du Championnat africain de football scolaire qui a déjà touché près d’un million d’écoliers et écolières et près de trente mille écoles.
The 3 Years of CAF PROGRESS!!!
What has Motsepe-led CAF done:
– Reduced deficit from USD49m to USD9m
– 100% increase on Financial support to 54 Countries
– 40% increase in prize money in CAF Competitions
-impacted 800 000 (boys/girls) CAF Schools Championship #PatriceMotsepe pic.twitter.com/tSfhFvEWyo— Luxolo September (@Lux_September) October 23, 2024
Sous l’égide de Patrice Motsepe, seul candidat pour l’instant à sa succession, la CAF a également réduit de façon considérable et spectaculaire sa dette. Celle-ci étant passée de 49 millions de dollars à 9 millions de dollars. L’allocation aux fédérations membres est aussi passée de 200 000 dollars à 400 000 dollars par an. Des progrès qui permettent au football africain d’être compétitif au plan mondial même si la CAF doit encore faire mieux en matière de bonne gouvernance au sein de son comité exécutif.