Un retour progressif au premier plan de l’ASEC Mimosas sur la scène continentale

Après de nombreux échecs que ça soit dans les préliminaires ou au premier tour, l’ASEC Mimosas renait de ses cendres en Coupes Continentales. Ces deux dernières années, le club ivoirien affiche clairement une montée en puissance.

Ça va en crescendo pour l’ASEC Mimosas. Eliminés dès la phase de groupes en Coupe CAF lors de la saison 2021/22, les Mimos ont véritablement appris de cet échec. Ils ont terminé en troisième position avec 9 points à une longueur du duo RS Berkane – Simba Sports dans la poule D. Les Ivoiriens, malgré l’élimination, ont un bilan de trois victoires et trois nuls.

La saison écoulée en Coupe CAF, l’ASEC a surpris plus d’un. Le parcours a été incroyable. Les Mimos sont allés jusqu’en demi-finales de la compétition, éliminés par le futur champion l’USM Alger. En Ligue des Champions CAF, ayant franchi un palier, le club ivoirien enregistre deux bons résultats lors des deux premières journées.

Après avoir accroché (1-1) Simba en Tanzanie, l’ASEC Mimosas a frappé un grand coup hier. Elle a battu (1-0) le Wydad Athletic Club de Casablanca grâce à une réalisation de Sankara Karamoko à la 72è minute au stade Félix Houphouet-Boigny. Un succès qui permet à Julien Chevalier et ses hommes de prendre la tête du Groupe B de la Ligue des Champions CAF avec 4 points.

Julien Chevalier, l’architecte de ce travail remarquable

Depuis juin 2019, Julien Chevalier est l’entraineur de l’ASEC. L’ancien adjoint de Claude Le Roy au Togo a progressé avec l’équipe. Il a su mettre ses idées en place. Les premiers fruits sur la scène continentale se sont faits voir il y a deux voire trois années. Puisqu’en Côte d’Ivoire, les Mimos sont intouchables.

Julien Chevalier a pu arriver à cette étape de performance avec les moyens de bord. En conférence de presse d’après-match hier, le technicien de 43 ans a lancé un gros coup de gueule concernant la gestion du football ivoirien.

« Je parle de l’ASEC mais je parle également du football ivoirien. Quand je parle des difficultés d’organisation des matchs de Ligue des Champions. Des contextes autour qui ne facilitent pas toutes les préparations. Il a fallu que je me batte pour avoir le meilleur terrain d’entrainement pour donner aux Marocains. C’est l’ensemble du foot ivoirien qui doit être plus exigeant, mieux s’organiser encore… Ce que font les dirigeants de l’ASEC est remarquable. Mais, on est loin d’avoir les moyens de nos adversaires. Malgré tout, on a réussi à progresser pour être performant en Ligue des Champions et ne pas être ridicule… Il faut féliciter les joueurs pour le travail abattu depuis la moitié du mois de juillet. », a-t-il lancé.

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