Après avoir tenu des propos qui ont très peu plu aux fans camerounais durant la CAN en Côte d’Ivoire, El Hadji Diouf a visiblement eu un échange avec Samuel Eto’o lors duquel il a présenté ses excuses au président de la Fédération Camerounaise de Football.
Le 19 janvier dernier avant la victoire (3-1) du Sénégal contre le Cameroun à l’occasion de la deuxième journée des phases de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 en Côte d’Ivoire, la légende sénégalaise a été un brin trop taquin à l’endroit du Cameroun dont il a pointé du doigt la responsabilité des dirigeants dans les mauvais résultats des Lions Indomptables. « Le Cameroun se prend pour le continent mais c’est plutôt l’hôtel continental. Le Cameroun a beaucoup régressé et j’ai mal pour les supporters camerounais. Ils se reposent sur leur passé et c’est triste[…] Aujourd’hui le vrai problème du Cameroun n’est pas sur le terrain, c’est un problème de gestion…», avait affirmé El Hadji Diouf.
🔴 El Hadj Diouf : « Je délivre un caviar à mon frère Samuel Eto’o qui comme à son habitude crucifie le gardien adverse. Le talent est inné et la passion éternelle. C’est toujours un plaisir de te voir à la pointe de l’attaque. Chers fanatiques, nous avons fait la paix ». 🤝🇸🇳🇨🇲… pic.twitter.com/3GDymMPr16
— AllezLesLions (@AllezLesLions) April 25, 2024
Une sortie qui n’a pas été bien reçue au Cameroun où plusieurs supporters des Lions et fans de Samuel Eto’o ont rapidement fait le lien avec une pique au président de la Fecafoot. Depuis, Diouf n’est plus jamais revenu sur cet épisode avant mercredi et le match de charité en faveur des Pièces Jaunes avec le Variétés Football Club qui l’a réuni avec Eto’o à qui il a d’ailleurs délivré une passe décisive. « Je délivre un caviar à mon frère Samuel Eto’o qui comme à son habitude crucifie le gardien adverse. Le talent est inné et la passion éternelle. C’est toujours un plaisir de te voir à la pointe de l’attaque. Chers fanatiques, nous avons fait la paix », a déclaré le finaliste de la CAN 2002 après la rencontre. Tout est donc rentré dans l’ordre entre les deux légendes africaines.
