Emmanuel Adebayor, l’ancien capitaine des Eperviers du Togo qui était invité samedi en compagnie de quatre autres légendes africaines, à visiter l’Académie Alima en construction à Oyo, au Congo Brazzaville, a salué la modernité de cette dernière et invité les futurs pensionnaires à se donner à fond pour réaliser leur rêve de devenir football professionnel.
Inaugurée le le 11 février dernier par le champion du monde français Blaise Matuidi qui en est le fondateur, avec l’appui du gouvernement congolais, l’Académie Alima est ouverte aux jeunes dont l’âge est compris entre 12 et 14 ans. « Avec l’Académie Alima, nous voulons non seulement développer des joueurs exceptionnels mais aussi des citoyens congolais responsables, prêts à relever les défis de demain », avait alors expliqué à L’Equipe, l’ancien milieu de terrain des Bleus dont le père est Congolais.
Une délégation de 5 internationaux de football africain, notamment Samuel Eto'o, Jay -Jay Okocha, Blaise Matuidi et El-hadji Diouf, ont visité ce samedi 21 septembre 2024, l'Académie de football Alima en construction à Oyo dans la partie septentrionale du Congo. pic.twitter.com/HJ5Z7t3xY0
— Christfidel (@Christfidelya) September 22, 2024
Emmanuel Adebayor, admiratif
Samedi 21 septembre, le président congolais Denis Sassou Nguesso a invité Emmanuel Adebayor, Samuel Eto’o, Asamoah Gyan, El Hadji Diouf et Jay-Jay Okocha pour constater l’avancement des travaux qui devraient prendre fin d’ici fin octobre.
« Quand on était jeune, on avait tous une envie de faire quelque chose d’extraordinaire pour notre communauté, pour notre pays et pourquoi pas pour notre continent. Ce qu’a fait Mr le président Denis Sassou Nguesso est énorme, il n’y a rien de plus important que de se mettre à la disposition de la jeunesse. Nous autres, avions pas eu la chance d’évoluer dans de tels centres de formation avant de toucher au haut niveau. Pour ces jeunes [pensionnaires du centre], c’est une chance énorme », a déclaré l’ancien attaquant du Real Madrid, lors de la visite.
Emmanuel Adebayor qui organise son jubilé du 25 au 27 octobre prochains, a assuré en mai dernier qu’il n’attend que « l’accord de l’Etat togolais » pour lancer son propre Centre de formation au Togo.
