L’attaquant togolais de l’ASFAR, Ismail Ouro-Agoro s’est longuement confié à Ouest Foot Afrique au cours d’un entretien dans lequel il a évoqué son passage en Ethiopie avec Saint George FC, ses débuts à l’ASFAR qu’il a rejoint en juillet dernier, ses difficultés en équipe nationale et la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 au Maroc.
OFA- Quel bilan faites-vous de votre passage à St Georges en Ethiopie ?
Ismail Ouro-Agoro : L’Éthiopie était un très bon tremplin pour moi. Les deux années passées là-bas m’ont beaucoup aidé et permis d’acquérir beaucoup de choses que je ne connaissais pas avant et plus de visibilité.
2- L’ASFAR est leader de la Botola Pro après 12 journées. Quelles sont les ambitions du club cette saison ?
Ismail Ouro-Agoro : Notre ambition est d’être encore champion comme la saison passée pour pouvoir conquérir le cœur des supporters.
3- Sur le plan personnel, comment jugez-vous vos débuts à l’ASFAR ?
Ismail Ouro-Agoro : Ce n’est pas encore ça. Mais je suis en train de travailler dur pour pouvoir regagner ma place de titulaire. Et on verra la suite. Je ne suis pas encore satisfait de mes débuts.
OFA- Pour toi, quelle est la différence entre le championnat éthiopien et celui du Maroc ?
Ismail Ouro-Agoro : Au Maroc, il y a plus d’infrastructures qu’en Éthiopie. Mais il n’y a pas une grande différence en terme de niveau. C’est ce qui m’a facilité l’adaptation à l’ASFAR. Aux entraînements, on fait pratiquement les mêmes choses qu’en Éthiopie. Donc ça ne m’avait pas trop dérangé.
OFA- Te rappelles-tu de ton entrée face au Burkina Faso à Marrakech avec une prestation qui a été très critiquée sur les réseaux sociaux. Qu’est-ce qui s’était réellement passé ?
Ismail Ouro-Agoro : Je me rappelle de cette entrée face au Burkina ici à Marrakech. Mais ça fait partie du passé et on regarde devant. Ça m’a permis d’apprendre beaucoup de choses. En faisant des erreurs on grandit plus et on comprend plus les trucs. Après quand tu joues au foot et on ne te critique pas, ce n’est pas bien. Tu en a besoin pour corriger certains trucs. Quand on te dit chaque fois que tu es bon, tu seras sur place. Mais avec les critiques qui nous permettent de faire notre propre autocritique, on grandit.
OFA- Quelle analyse fais-tu d’une nouvelle élimination du Togo pour la CAN ?
Ismail Ouro-Agoro : Notre élimination pour la CAN [2023] était vraiment amère. Ça a duré que nous n’avons plus fait une telle compétition et ça allait faire du bien au peuple tout comme nous de participer à une telle compétition. Surtout nous les jeunes. Mais ce n’est pas la fin du monde. Nous allons nous concentrer sur les échéances à venir pour se qualifier puisque nous en avons besoin et on va le faire aussi.
OFA- Quels sont tes objectifs avec les Éperviers du Togo ? Ton grand rêve en sélection ?
Ismail Ouro-Agoro : Mes objectifs avec les Éperviers du Togo c’est d’apporter offensivement en marquant des buts et en étant décisif. Ce que je n’arrive pas à faire depuis mon arrivée. Mais je suis en train de travailler pour y arriver. En plus, c’est de participer à une CAN et une Coupe du monde avec mon pays. C’est plus le plus grand rêve de tout joueur et ce serait formidable.
OFA- L’on sent une certaine progression du Togo sous Paulo Duarte. Qu’est ce que le technicien portugais a réellement apporté de différent ?
Ismail Ouro-Agoro : La différence est due à la grande confiance que le coach nous fait. Il suit nos matchs et nous appelle après pour nous motiver et faire des reproches du genre ‘Tu a fait un bon match, tu n’a pas fait un bon match, améliore ceci ou cela.’ Il y a une très bonne relation entre nous et ça nous aide énormément pour corriger nos lacunes.
OFA- Promets-tu au public une qualification pour la CAN 2025 ?
Ismail Ouro-Agoro : Je ne pourrai pas faire une promesse actuellement. Le plus important pour moi est de travailler dur pour revenir en sélection. Nous sommes conscients qu’on ne peut pas louper la CAN 2025. On ne peut plus louper un autre CAN. C’est une obligation pour nous de se qualifier. On va le faire avec le soutien du peuple.
