Kaba Diawara, l’ancien sélectionneur du Syli national de Guinée est revenu sur les conditions de son limogeage et déploré des disfonctionnements au sein de l’équipe nationale, désormais dirigée par Michel Dussuyer.
S’exprimant sur Canal+ dans l’émission Talents d’Afrique, Kaba Diawara dont le limogeage a surpris certains joueurs et a même été désapprouvé par le Comex de la Fédération guinéenne de football (Féguifoot), a confié avoir appris son départ par appel téléphonique.
Des primes impayées…
« J’étais en vacances, j’ai reçu un coup de fil du président. Il m’a dit : “On stoppe la mission. C’est bien ce que tu as fait mais à un moment donné, il faut s’arrêter.” Il m’a clairement dit qu’ils avaient décidé à plusieurs que c’était fini. Donc je lui ai dit : “Ok, on ne va pas faire d’histoire, parce que c’est (l’intérêt du) pays (qui compte), mais il va falloir assumer.” », a confié l’entraîneur de 48 ans.
Avant de regretter des primes impayées qui ont plombé le Syli à un moment où il était pourtant performant : « Entre le match de l’Algérie (victoire 2-1) et celui du Mozambique (défaite 1-0), il y a eu des problèmes de primes, comme un petit peu il y avait eu à la CAN. Je ne dis pas que c’est à cause des primes qu’on perd les matchs mais ça contribue (…) Ça chauffé juste avant le match. Avant le match de l’Algérie déjà, il y avait le problème de la prime des JO qui n’a pas été payée. Le problème de la prime du match en Algérie lui-même qui n’a pas été payée. Les joueurs gagnent, ils sont contents (…) On rentre au Maroc parce que vous savez que nous on ne joue pas en Guinée, on joue au Maroc. Et là les joueurs décident de faire grève et nous on était pas informés donc on voulait toujours les mettre dans les meilleures dispositions mais quand ça fait un moment que ça dure et ça faisait un moment que ça durait toutes ces histoires de primes, donc les joueurs ont décidé de faire grève. Ils ne se sont pas mis à fond dans le match et après on a perdu face au Mozambique. Je pense que c’est un petit peu lié quand même », a ajouté Kaba Diawara qui lui-même avait des arriérés de salaires au moment de son éviction.