Nouvellement promu en Ligue 2 avec le Red Star, Habib Beye a évoqué ce jeudi son avenir avec l’Etoile Rouge et la possibilité de devenir un jour sélectionneur des Lions de la Teranga du Sénégal.
A 46 ans, le jeune technicien qui a pris il y a un peu plus de deux le pari d’aller en National a réussi à faire monter le Red Star en Ligue 2 et devrait probablement être champion du National cette saison. Si son avenir avec le club de Saint-Ouen-sur-seine s’écrit en pointillés, différents bancs s’offrent à lui dont celui de Lyon. Mais pas que.
Sur les antennes de RFI ce jeudi, l’ancien défenseur de l’OM a été interrogé sur ses ambitions futures et notamment celle de devenir sélectionneur du Sénégal avec lequel il a été finaliste de la CAN 2002. Et Habib Beye ne s’est pas caché comme souvent.
Coach 🫶 @BeyeHabib
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— Red Star FC ✪ (@RedStarFC) April 19, 2024
« Je n’ai pas peur de m’exposer par rapport à ça. Ça fait partie de mes rêves et de ma volonté un jour d’être le sélectionneur de mon pays, a avoué Habib Beye dans Radio Foot Internationale. Maintenant il y a des logiques de timing et actuellement on a un sélectionneur qui fait un travail incroyable. J’ai énormément de respect pour Aliou et je suis très content qu’il soit là et qu’il reste avec cette sélection. Il y a eu de la stabilité qui nous a apporté une Coupe d’Afrique (en 2022, ndlr), la première pour le pays. Je pense qu’il sera important de se poser la question dans le futur mais là aujourd’hui ce que j’ai envie de vivre c’est des expériences en club. Gagner de l’expérience et cette logique de n°1 en club avec un travail au quotidien parce que sélectionneur d’un pays et encore le Sénégal c’est une autre responsabilité et il ne faut pas la prendre à la légère et je pense qu’il faut le faire quand on est prêt. C’est un objectif de carrière mais ça doit être un objectif qui arrive en temps et en heure et aujourd’hui ça serait déjà irrespectueux vis-à-vis d’Aliou de dire que je vais y aller maintenant, c’est pas une réalité. J’admire surtout le travail qu’il est en train de faire et je suis content que le Sénégal vit ces moments-là. Faut pas juste le juger par rapport à une élimination (en 8es de finale de la dernière CAN en Côte d’Ivoire, ndlr) parce que la CAN c’est le lot de beaucoup de pays de ne pas pouvoir faire le back-to-back. Aliou fait un travail extraordinaire et a mis le Sénégal tout en haut du continent africain et c’est une bonne chose. Je continuerai à observer l’équipe nationale et si un jour cette opportunité se présente dans le bon timing bien-sûr que je serai le serviteur de mon pays. Et ça sera un immense plaisir. »